À Tahiti vit une jeune femme qui s’appelle Anani. Elle est sublime avec ses yeux d’une couleur indescriptible et ses cheveux roux. Elle est si belle que tous les hommes veulent l’épouser. Malheureusement, Anani est très vaniteuse, elle se sait belle et pense pouvoir devenir reine. Elle refuse chaque demande et se monte dédaigneuse avec chacun.

Elle refuse l’amour d’un cultivateur du nom de Hangaroa, tout comme celui du chef de village et même celui du roi. Malheureusement pour elle, le roi est aussi vaniteux qu’elle et il rentre dans une colère folle et décide d’envoyer Tahua, le grand prêtre sur les plateaux de Tamanu pour punir Anani. Le grand prête est lui aussi froissé par l’attitude de la jeune femme et la transforme en arbre et lui expliquant qu’elle ne retrouvera son apparence que lorsqu’un homme tombera amoureux de l’arbre.

Au fil des semaines, on oublie Anani, seul Hangaroa continue de penser à elle. Son amour est toujours là. Un jour alors qu’il cherche à se reposer il se pose au pied d’un arbre qu’il n’avait jamais vu jusqu’ici, il s’y sent bien, il le trouve beau, il trouve son écorce douce.. Au fil des jours l’arbre va libérer son parfum, se couvrir de fleurs et donner des magnifiques fruits…

Je ne vous dévoilerez pas la fin de cette belle histoire car j’imagine que vous devinez la suite. Nombreux sont les contes de fées qui s’appuient sur la même morale mais peu le font avec tant de poésie.

Roxane Marie Galliez a su au travers ce livre faire naitre une légende Tahitienne. Les illustrations de Marie Diaz sont singulières, je n’avais rien vu de tel auparavant et je trouve qu’elles rendent bien hommage à cette légende. Ces illustrations m’ont  fait penser aux peintures de Gauguin qui ont si bien représenté la Polynésie.

Les orangers de Tahiti plaira autant aux enfants qu’aux parents. Ma Frisouille n’a pas pu masquer son énervement face une Anani si orgueilleuse et dédaigneuse. Je crois même qu’elle était ravie que celle-ci soit punie mais finalement elle a tout de même adoré la fin heureuse de cette histoire.

Merci aux Editions Balivernes de m’avoir envoyé cet album.  

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